Le 23 mars 2017 nous, c’est-à- dire les apprenants du français des 7a, 7b, 7c ont eu le plaisir d’assister à un cours spécial, une conférence par Mme Parayre, professeure à Brock University, à Saint Catherines en Ontario. Cela vous a rendus curieux ? Alors, continuez à lire !
Mme Parayre est venue en Autriche à l’occasion de la semaine de la francophonie 2017. Du 16 au 26 mars elle a fait des présentations et conférences au Tyrol et une seule dans le Vorarlberg, dans notre école! Dans sa présentation, Madame Parayre nous a donné des informations de base sur le Canada mais elle a surtout parlé de trois jeunes auteures franco-canadiennes. Ce sont des Canadiennes qui parlent français, mais qui n’habitent pas au Québec, la seule province du Canada où la langue officielle est le français. Sur sept millions d’habitants du Canada qui parlent français, environ six millions habitent au Québec. Le dernier million des habitants habite dans le reste du Canada, et presque la moitié d’entre eux vivent en Ontario.
Les trois écrivaines présentées par Madame Parayre s’appellent Tina Charlebois et Sonia Lamontagne, qui viennent de l’Ontario et Georgette LeBlanc, originaire de la Nouvelle-Ecosse. Dans leurs œuvres toutes les trois décrivent comment elles se sentent en tant que Franco-Canadiennes, c’est-à-dire « différentes du reste ». Tina Charlebois, par exemple, le décrit comme ça : « Je suis Franco-Ontarienne seulement en Ontario. Traitre si je change de province. Espionne si je saute de l’une à l’autre. […]. Je suis Canadienne mais francophone – et pas du Québec. Donc pas vraiment Canadienne. Et pas vraiment francophone. ».
« Ce cours de français » s’est terminé de manière créative et poétique. Pour finir sa présentation, Madame Parayre nous a fait écouter une chanson d’un groupe canadien, Mastik. Pendant qu’on l’écoutait, elle nous a demandé d’écrire des phrases commençant avec les mots « Je suis … ; Je ne suis pas … ; ici, je ne sais pas si … ». Nous avons dû fabriquer ces phrases le plus vite possible. Puis, Mme Parayre a pris quelques-unes de nos phrases et elle les a lues bien vite, à la manière d’une poésie composée des phrases écrites par nous, les élèves des 7e classes.
Pour faire le bilan, cette conférénce-atelier nous a beaucoup intéressé et nous a bien plu. Merci à Mme Ursula Moser du Centre d’études canadiennes à Innsbruck, merci à l’Ambassade du Canada et finalement merci à Mme Mathis, à la direction et l’administration de notre école !
Rémi Pelletier, 7b, Bundesgymnasium Bregenz, Blumenstraße, Vorarlberg, Autriche